
Dans le domaine du médicament et de la santé, périodiquement des scandales éclatent dans le champ médiatique, voire judiciaire…
Aujourd’hui il s’agit de la pénurie de certains médicaments : des patients se voient privés de plusieurs remèdes vitaux (ces cas ont été multipliés par 12 depuis 10 ans !) (1).
Comment expliquer cela, alors que les grands groupes pharmaceutiques sont parmi les plus puissants de l’économie mondiale et génèrent des profits faramineux ?
Quelles relations, trop souvent occultées, avec les choix stratégiques des directions et des actionnaires de Big pharma ? Par exemple, ceux aujourd’hui annoncés par Sanofi avec ses plans de restructuration des activités du groupe, impliquant amputations de filières de recherche et de production et suppressions d’emplois (2)….
Pour comprendre, il faut explorer les multiples dimensions du monde du médicament. Et cela à la lumière d’une autre logique possible, à imposer : celle qui voit dans le médicament non un produit marchand, mais un bien commun de l’Humanité (3).
Ce à quoi le dossier de ce numéro de ContreTemps s’attache.
Ici, quelques articles de la revue papier, et d’autres…
- la controverse sur l’aluminium vaccinal
- ruptures de médicaments
- droit à la santé et accès aux médicaments
- big data, progrès pour les patients ou gains financiers ?
- Quelle défense face à la marchandisation des savoirs ?
- Sanofi : déclaration des élus du comité d’entreprise européen
(1) : Voir l'article de Rozenn Le Saint, "Pénurie de médicaments : le dangereux business du Big Pharma", in Mediapart, 7 juillet 2019. (2) : Voir la déclaration des élus du Conseil d'entreprise européen. (3) : Voir le Manifeste "Pour une appropriation sociale du médicament".