
Une mise au point
Du fait de l’homonymie entre la revue web et la revue papier trimestrielle, des lectrices et des lecteurs nous ont interpellé à propos de la publication sur le site contretemps.eu d’une intervention de Houria Bouteldja, nous faisant part, amicalement mais parfois rudement, de leur « surprise ».
Même si les deux équipes rédactionnelles sont, de longue date, totalement indépendantes, n’ayant pas de comptes à rendre de l’une à l’autre, nous partageons cette « surprise » au vu de ce qui nous apparaît être une incongruité politique.
L’équipe de la revue web, tout en indiquant qu’elle « est loin d’être unanime » quant à a la perspective défendue par Houria Bouteldja, explique juger « utile » de publier son texte, elle annonce vouloir poursuivre « le débat sur ces enjeux qui font écho aux propos de Jean-Luc Mélenchon sur la « Nouvelle France » ».
Pour notre part, nous n’interférerons pas avec une réflexion qui vise à répondre à une « absence de transcendance parmi les défenseurs de l’émancipation », cela par la défense d’un « patriotisme internationaliste », d’un « Frexit décolonial » et un « communisme à visage patriote ». Une telle problématique ne nous parle pas.
D’autant que nous nous interrogeons quant à la citation d’un idéologue nazi pour appuyer l’argumentation, et que nous lisons qu’il faudrait « en finir avec la forme éthérée de la révolution permanente » présentée comme une forme abstraitement « cosmopolite » et « universaliste ». Une référence au cosmopolitisme souvent teintée d’antisémitisme.
La revue papier trimestrielle ContreTemps n’est en rien concernée par la publication de ce texte sur le site web contretemps.eu
L’équipe de rédaction de la revue trimestrielle ContreTemps